Symphonie d'une âme
Auteur :
Rocky A. Harry
Categories : Poésies
Date de parution : 14/09/2020

Les Éditions du Panthéon ISBN 978-2-7547-4502-4
Tantôt mélopée tendre et pleine de douceur, tantôt envolée mélodique passionnée et tumultueuse, cette "Symphonie d'une âme" reflète les multiples tonalités composant son auteur. Telle une chanson qui nous va droit au coeur pour y élire domicile, ce recueil de poésie est une ode aux émotions, à la sensibilité d'un esprit qui se laisse toucher par ce qui l'entoure et l'embrasse à plein corps.
LE RETOUR DU PRINTEMPS
Voici venir, ma mie, la douce St Valentin
Où notre amour perdu s’est retrouvé soudain.
Nous étions près de tout, nous étions loin de nous ;
Notre amour perdu s’était brisé d’un coup.
J’essayais de tout faire afin de t’oublier,
Je voulais effacer ton image adoré.
Les années ont passé, les saisons ont changé,
Mais ton doux souvenir restait dans mes pensées.
J’ai vu l’hirondelle traverser le ciel bleu,
J’ai entendu le vent et son chant merveilleux,
J’ai vu le soleil d’or traverser cet azur,
La lune, le soir venu, briller d’un éclat pur.
J’ai senti la chaleur d’un printemps revenu,
J’ai humé le parfum des roses bien touffues,
Des myosotis tout bleus et des beaux hortensias,
Et les fleurs odorantes de ces grands mimosas.
Ici, dans ce pays, j’ai vu se succéder
Les nuits froides de l’hiver, les jours chauds de l’été,
Les matins de l’automne et les soirs de printemps,
Mais rien ne me ramenait ce grand amour d’antan.
Pendant plusieurs années, j’ai vécu malgré tout,
Travaillant sans relâche, chantant un peu partout.
L’espoir de retrouver ma chère bien-aimée
N’a jamais disparu dans mon cœur, mes pensées.
Nous voilà de nouveau aimant comme autrefois.
Avec nos souvenirs, nous parlons quelquefois
De nos déclarations, de ces moments ardents,
La passion qui liait nos cœurs effervescents.
Le beau printemps revient raviver nos deux cœurs ;
Le soleil du matin a chassé la noirceur ;
L’amour et la passion nous remplissent d’allégresse ;
Tu es ma dulcinée, ma sorcière, ma princesse.
Aimons-nous donc, ma belle, ne laissons jamais plus
Le temps nous séparer dans des pleurs superflus.
Je t’ai aimée, je t’aime et je t’aimerai longtemps ;
Je te cajolerai jusqu’à la fin des temps.
À ma femme Joyce
Rocky A. Harry
DANS TES YEUX
Je vois dans tes yeux
Une rose qui s'épanouit.
Je lis dans tes yeux
Un roman plein de mélodies.
Et j’entends dans ton cœur
Des oiseaux ensorceleurs.
Je sens dans tes yeux
Un parfum semant le bonheur.
Je vois dans tes yeux
Cet amour qui m'a envahi.
Je lis dans tes yeux
Un sourire qui m'a ébloui.
Et j’entends dans ton cœur
Chanter un monde meilleur.
Je sens dans tes yeux
Un parfum semant le bonheur.
Le paysage dans tes yeux est merveilleux,
J'irai bien m'y promener;
Le ciel s'est habillé de bleu
Pour marier tous les champs de blé.
Je vois dans tes yeux
Une rose qui s'épanouit.
Je lis dans tes yeux
Un roman plein de mélodies.
Et j'entends dans ton cœur
Chanter un monde meilleur.
Je sens dans tes yeux
Un parfum semant le bonheur.
Rocky A. Harry
Note de l'auteur: écouter le Podcast de ce poème
PRÉLUDE AUTOMNAL
Le soleil de l’automne
Se fait rare et timide ;
Sa lueur monotone
Est loin d’être limpide.
L’automne, ce temps bien triste,
Fait régner sa froidure,
Et mon cœur optimiste
Est devenu obscur.
Pourtant, j’aime son vent
Qui chante aux arbres nus
Des symphonies mourant
Dans des notes superflues.
Chanson des amoureux
S’enlaçant dans les ombres,
Silencieux, langoureux,
Dans les lueurs sombres.
Chanson des solitaires
Tristes et sans amour,
Mais souvent dignitaires
De joyeux calembours.
L’hiver ne peut bannir
Ce tableau languissant,
Car je vois resurgir
Tes yeux resplendissants.
Rocky A. Harry
LEVER DU CRÉPUSCULE
Le soir tomba lentement sur la nature en fleurs,
En semant sur son ombre le sommeil des vivants,
Imposant sur ses pas la magie des couleurs.
Ô soir, tu nous apportes la fraîcheur de ton ombre.
Au loin, sur la colline, le coucher du soleil,
De couleurs violacées, fait tacheter le ciel.
Une étoile scintilla dans cet azur vermeil,
Saluant le bel astre d’un ton confidentiel.
Je vois là-bas aussi, image cher à ma vue,
Des paysans, chantant, délaisser leurs travaux.
J’entends leurs voix vibrer dans toute cette étendue :
Rizières dorées d’été mûrissant dans ces vaux.
Tout près de moi, soudain, dans ces bruits de roseaux,
Un chant, une mélodie, un appel au repos.
Sa majesté moineau, sa majesté l’oiseau
Attend ses oisillons, sa femme et son dodo.
Une brise est venue, modeste et bienfaisante,
Rafraîchir ce tableau au seuil du crépuscule.
Ma fatigue, un moment, de moi-même s’absente,
Car aujourd’hui le jour était à la canicule.
Au son de leur clochette, ruminant et meuglant,
Des boeufs, au fond, s’en vont coucher dans leur bercail,
En cherchant la fraîcheur de ce soleil sanglant,
Chassant la lassitude de leur puisant travail.
Puis tout se fait silence, pas une seule oraison,
Pas un appel d’oiseau, pas un air de la brise,
Pas un seul meuglement, pas une seule trahison :
La nature souffle enfin, fatiguée de sa crise.
Le soleil s’est éteint, la nuit s’en est venue,
Le ciel s’est animé de ses milles pensionnaires.
Et tout là-bas aussi, au fond de l’étendue,
En halo de mille feux, la ville s’anime claire.
L’oiseau est au coucher, les hommes au souper,
Les vaches en ruminant ont fermé leurs grands yeux.
Sortant de mon abri, mon esprit estompé,
Je contemple cette vue, ce repos bienheureux.
Ô nuit, voici le temps de ma méditation,
Ce temps où je te prie pour calmer nos esprits.
Enlève de nous-mêmes toutes nos afflictions,
Que la paix nous revienne, que la joie nous sourit.
Rocky A. Harry
Ô NUIT
Ô nuit, tu nous embaumes des fraîcheurs de ton ombre,
Malgré toutes les étoiles qui scintillent dans ton noir.
La lune brille là-bas avec une pâleur sombre,
Mais mon petit cœur est plein de désespoir.
Ô nuit, que ton silence s’entend dans ma poitrine ;
Que ton calme s’unit à ma respiration ;
Car dans ma tête triste et sur mes petites narines,
Ta belle sérénité, pour moi, n’est qu’affliction.
Ô nuit, pourquoi m’as-tu laissé dans ma maison,
Grignotant mes dix doigts, pleurant comme un enfant ?
Et dans ma morne cage, comme un petit oison,
Pourquoi donc m’envoies-tu ton souffle échauffant.
Ô nuit, que reste-t-il de mes amours sauvages ?
Toutes celles qui, soi-disant, m’adorent et me cajolent ?
Des filles butinant mon cœur comme un breuvage ?
Où sont ces têtes blondes posées sur mon épaule ?
Où est Marie-Christine, son rire et son regard ?
Où est la Rosita à l’accent espagnol ?
Que fait Danielle la belle avec ses yeux hagards ?
Et la Rita sauvage et son esprit frivole ?
Ô nuit, apportes-moi encore quelques plaisirs
Pour que je puisse goûter le miel de ma vie,
Pour que mon cœur, toujours, essaie de se saisir
La chance de l’amour, l’amour de l’envie.
Ô nuit, belle compagne, offre-moi un présent,
Comme papa Noël quand j’étais tout enfant.
Je voudrais un cadeau qui n’est pas bien pesant :
Une fille embaumée de ton parfum plaisant.
Rocky A. Harry
SONGES NOCTURNES
Un jour, je suis allé me promener
Sous l'épais feuillage d'une forêt;
Je parcourais des vertes vallées
Sous un ciel ensoleillé.
Un soir, je suis allé me promener
Sur une colline fleurie de muguets;
Je chantais, les oiseaux répondaient
Avec familiarité.
Je te disais des mots élégants,
Au galop sur mon pur-sang;
Tu étais là près de moi, riant,
Sur ton joli cheval blanc.
Traversant les montagnes et les champs,
Sautant par-dessus tous les lys blancs,
Nous étions heureux, en ce printemps,
De vivre un monde passionnant.
Je riais d'un rire ensorcelant,
Au galop sur mon pur-sang;
Toi, tu souriais à pleines dents
Sur ton joli cheval blanc.
Baladant jusqu'au soleil couchant,
Nous nous sommes arrêtés, triomphants,
Savourant ce merveilleux moment
D'être ensemble quelques instants.
Au matin, j'ai oublié la fin
De cette randonnée sans lendemain,
Mais notre ballade, c'est le refrain
Dans ce songe qui s'est éteint.
Rocky A. Harry
Note de l'auteur: vous pouvez écouter ce poème chanté dans le Podcasr No4
À MA MÈRE
Voir le texte complet de ce poème à la page "La Parenthèse poétique" No 4
Les textes sont protégés par les droits d'auteurs (Ed. du Panthéon)
Commentaires















Stéphane Theri
15/09/2020