Adoration
Auteur :
Nathalie Cougny
Categories : Poésies
Date de parution : 17/03/2021

ADORATION, Poésie libre et sensuelle (110 pages - 11,50 €)
4ème de couverture :
« Dans ce recueil de poésies, novateur sous bien des aspects, Nathalie Cougny révèle des secrets de corps et de sentiments où les désirs sont des chemins vers la liberté de l'âme, de l'esprit et de la chair. En le lisant, vous enrichirez votre poésie de cette émotion qui rappelle en chacun de nous ce no man's land entre souvenirs et attentes. C'est cette action magique que Nathalie pratique dans le monde des arts, avec une multiplicité de dons, elle rêve d'emporter le lecteur dans son monde et ses rêves se réalisent. L'étreinte de ses poèmes vous étourdira de lucidité, vous lirez ce livre, puis, pour apaiser l'attente impatiente du livre suivant, vous le relirez. C'est ainsi. » Denis Benedetti, écrivain, libraire
Pour le commander : https://www.monpetitediteur.com/?s=cougny
EXTRAIT 1
Quand ta langue remonte l’infini,
Léchant ma peau contre l’oubli,
Le long de ma cuisse, enfoui
Le frisson glisse, insoumis.
Mon amour, dévore le supplice,
Implore le désir jusqu’au vice,
Infiltre l’univers du trouble divin,
Viens régaler nos rêves clandestins.
Abandonnée au rythme de ton corps,
Délivre l’envie, le manque, encore !
Fais-moi jouir de tous nos silences,
Enfermés depuis ce temps dans l’absence.
Prends ma bouche, mon sein et l’impatience,
Toute ma vie, mes peurs, mes espérances.
Mélange nos souffles, la sueur, l’errance,
Jusqu’à l’insoutenable délivrance.
EXTRAIT 2
Toute la journée avec toi,
Sans te voir, ni même t´espérer.
Incrustées dans un rêve sans voie,
Nos envies aiment à se bousculer.
Enveloppé dans ce parfum de tendresse,
Le supplice suspendu au temps des caresses.
Je me noie tout entière dans ta bouche,
Prise au piège dès que tes yeux me touchent.
Alors que nos corps s’attendent, impatients,
Le désir nous dévore, insolent.
Te murmurer des mots d’amour innocents,
Enchanter ton âme de tous nos instants.
Un jour, un mois, des années,
Qu’importe les heures et le chant des étés.
Quand tu seras en moi, abandonné,
Je t’offrirai dans mon souffle, l’éternité.
EXTRAIT 3
Je voudrais pleurer encore, de cet amour-là,
Qui me parlait en secret, pour ne rien me dire.
M’étrangler de tes silences, en liberté,
Égoïste, je les veux tous pour moi.
Je rêve toujours de nos yeux, brillants,
Comme des étoiles rallumées, en un éclair.
Et de ta bouche sur ma peau, déshabillée,
Qui s’égare, de courbes en creux, de lumière.
Nos mains désinvoltes, offertes aux instants,
Qui ont tout pris de ton corps, de mon corps.
Caresses sur caresses, langues curieuses,
Assoiffées de désir, puis nos souffles, chauds.
Ô comme j’ai tout aimé, la chambre blanche,
Et même nos adieux, remplis d’incertain.
De tous mes mots, hurlants d’un rien,
Je voudrais encore pleurer, de cet amour-là.
EXTRAIT 4
Se serrer, se serrer jusqu’à l’insoutenable,
De nos corps fragiles, pleurant d’amour,
Se regarder comme le temps, imprenable,
Avec le passé oublié, en plein jour.
Épuiser nos yeux et nos bouches, qui ne savent rien,
De cette envie de tes mots sur les miens,
De ta peau, de ma peau, ne rien perdre, tout prendre,
Emmêlés dans nos souffles, dépouillés, nous rendre.
Se serrer, se serrer, dans l’éclat des jours,
Ne rien voir et nous éblouir,
Ne pas se reconnaître et jouir,
Imprégnés dans nos désirs de toujours.
J’emporte avec moi les rêves en couleur,
Le pire et les réponses sans heure,
Tous les je t’aime égarés et les plus silencieux,
Serre-moi, serre-moi plus loin que ne voient tes yeux.
Tous droits réservés
Amy
19/03/2021